Mouvement ouvrier et cinéma d’horreur : épouvante et questions sociales

Un point que nous avons finalement peu abordé, c’est celui du mode de production. Il est assez récurrent lorsqu’on parle de cinéma d’horreur d’en faire abstraction. Cela permet de ne pas questionner l’objectif derrière la création des œuvres d’épouvante (quel public doivent-elles toucher ?)[1]. Le phénomène est pourtant connu, d’autant plus pour le cinéma d’exploitation dontLire la suite « Mouvement ouvrier et cinéma d’horreur : épouvante et questions sociales »

Mouvement ouvrier et cinéma d’horreur. Le cinéma d’horreur en URSS

L’opinion dominante veut que le cinéma d’horreur fût inexistant en URSS (sauf une exception) et, si on se renseigne un peu sur le sujet, on peut être amené effectivement à penser que le cinéma soviétique en est dépourvu. Le genre horrifique ne s’est pas développé comme la science-fiction (le sujet d’un précédent article). Parce queLire la suite « Mouvement ouvrier et cinéma d’horreur. Le cinéma d’horreur en URSS »

Mouvement ouvrier et cinéma d’horreur. Les raisons d’un désamour

Une fois une généalogie succincte faite, intéressons-nous aux liens entre cinéma d’horreur et mouvement ouvrier. Nous le verrons, les relations ne sont pas vraiment fraternelles. Comme j’ai pu l’évoquer dans l’introduction, le mouvement ouvrier s’est inscrit dans la lignée des mouvements rationalistes issus des Lumières, et donc la lutte contre la superstition s’y trouve toujoursLire la suite « Mouvement ouvrier et cinéma d’horreur. Les raisons d’un désamour »

Les bourreaux meurent aussi (3) : un projet politique commun

Fritz Lang est né en 1890 et mort en 1976. Il est un réalisateur austro-hongrois devenu plus tard allemand (avant de se faire naturaliser américain en 1935). Ses films varient du film noir à la science-fiction en passant par le fantastique. Dans ses œuvres les plus connus nous pouvons citer la trilogie des Docteur Mabuse,Lire la suite « Les bourreaux meurent aussi (3) : un projet politique commun »

Les bourreaux meurent aussi (2) : combattre la barbarie fasciste

Lors de la première séquence, la caméra descend sur le blason « La vérité vaincra » puis le portrait d’Hitler apparait. Juste après cette scène, nous voyons dans une grande salle les patrons tchèques et les militaires allemands discuter. A un patron tchèque disant qu’il faudrait peut-être mieux payer les ouvriers, un Allemand répond qu’ils sont sansLire la suite « Les bourreaux meurent aussi (2) : combattre la barbarie fasciste »

Les bourreaux meurent aussi (1) : un contexte dangereux

D’où que nous posions notre regard, nous pouvons voir avec un brin de discernement la montée des idées fascisantes, et de leur corollaire les mouvements d’extrême-droite. La Pologne et la Hongrie sont parmi les Etats de l’Union européenne les plus cités comme contrevenant à un certain nombre d’obligations liées aux droits de l’homme. La PologneLire la suite « Les bourreaux meurent aussi (1) : un contexte dangereux »

Vasilyok : les pertes de la guerre

Aujourd’hui en France, lorsqu’on pense au pays qui a vaincu l’Allemagne nazie, on pense immédiatement aux Etats-Unis. Dans un sondage de l’Ifop de 2015, 54% des personnes interrogées s’accordaient pour dire que l’Allemagne nazie avait été battue par les Etats-Unis (contre 20% en 1957)[1]. Des myriades de films comme Il faut sauver le soldat RyanLire la suite « Vasilyok : les pertes de la guerre »

Cuban Network : l’histoire des cinq héros

« Ce qui m’a frappé, et nous l’avons dénoncé à l’ONU, c’est qu’il est inouï que le pays qui espionne le plus au monde accuse d’espionnage le pays le plus espionné du monde. Certes, parfois, nous avons envoyé des citoyens cubains pour infiltrer des organisations contre-révolutionnaires et nous informer d’activités qui nous intéressent beaucoup. J’estime queLire la suite « Cuban Network : l’histoire des cinq héros »

La Marseillaise (3) : la production du film

Après avoir analysé le film, penchons-nous un peu sur la production de celui-ci. Tout d’abord, de qui provient l’idée du film ? Les avis divergent. En effet, l’un des collaborateurs du film, Jean-Paul Dreyfus, insinue qu’il s’agit de sa femme de l’époque, membre avec Jean Renoir de l’association Ciné-Liberté, qui aurait eu l’idée. Toutefois, d’autre sourcesLire la suite « La Marseillaise (3) : la production du film »

La Marseillaise (2) : le retour de la Nation révolutionnaire

Une première chose frappe dans le film si l’on compare d’autres œuvres sur la Révolution française, c’est le choix des personnages principaux : celui de personnages humbles, de la petite histoire, les membres du bataillon des Marseillais se rendant à Paris pour représenter la province et faire accepter la volonté de la Nation au roi (« monsieurLire la suite « La Marseillaise (2) : le retour de la Nation révolutionnaire »